Thứ Bảy, 25 tháng 8, 2012

(14) La nature du Salève



La nature est merveilleuse au Salève. Cette montagne voit venir de nombreux naturalistes pour l'observation de la faune, la flore et la géologie. De grands personnages tels que Carl von Linné, Jean-Jacques Rousseau, Albert de Haller, Charles Bonnet, Horace Bénédict de Saussure sont passés par là.
Son versant nord-ouest est abrupt, rocheux, avec des parois très verticales en forme de tours. Son versant sud-est est une pente plus douce, couverte de forêts de résineux et de feuillus. De nombreuses espèces végétales ou animales vivent dans ces lieux mais les agglomérations urbaines telles que Ville-la-Grand, Annemasse, Genève et Saint-Julien se développent et créent une pression sur la nature du Salève.

Le Salève est principalement composé de roches calcaires. C'est une roche faiblement soluble dans l'eau, légèrement acidulée par le gaz carbonique et les acides libérés par les racines des plantes. Les cavités, les grottes se créent facilement là où il y a des fissures. Les eaux élargissent ces fissures et s'enfoncent, puis circulent en profondeur. Elles arrêtent leur descente au moment où elles rencontrent une couche imperméable. Les eaux souterraines circulent horizontalement pour revoir le jour. Ainsi une série de grottes et de cavités se développent horizontalement.
Par ex : le gouffre du Diable, le Trou de la Tine, la grotte de la Liane.


Les points d'eaux sont rares sur le haut des pentes et sur la crête. En revanche, les villages et fermes du bas de la montagne ont des fontaines. Les restaurants ouverts toute l'année offrent des boissons aux touristes.
Aujourd'hui on peut rencontrer de nombreux animaux comme par exemple, des petits mammifères (lièvres, musaraignes, hérissons, écureuils…) et des plus gros (chamois, bouquetins des Alpes, lièvres variables, marmottes, renards…).
On trouve quelques tritons, crapauds, grenouilles vertes et grenouilles rousses dans les régions humides (sources au pied du Salève, étang de Crevin, mares des Crêts et mares des Rochers de Faverges…). On peut encore rencontrer des lézards, des couleuvres et des vipères aspic.
Avec sa face escarpée, ses gorges et éboulis, le Salève est un lieu propice pour les oiseaux de falaises. Ainsi le milan noir, le faucon pèlerin, le grand corbeau nichent dans les rochers. D'autres petits oiseaux se cachent dans les broussailles, au sommet de la montagne. Le promeneur peut observer des alouettes, des cailles, des pies-grièches, des fauvettes…etc.
Avec les migrations les observations sont diverses car de nombreux oiseaux ne sont que de passage.
La végétation est très diverse sur le Salève. C'est une montagne qui ne reçoit pas beaucoup de précipitations. Ce climat ainsi que l'occupation des terres par l'homme laissent des traces sur la couverture végétale.
La face nord de la montagne, le plateau et les vallées sont recouverts de forêts de pins et de sapins. Au sommet, ce sont surtout des régions déboisées, des pâturages avec quelques formations buissonnantes et hérbacées.
Au bord de l'eau on trouve des saules. Au pied du Salève, on peut découvrir de nombreuses espèces buissonnantes.
Sur les crêtes en avril et mai il y a des crocus et des gentianes printanières. D'avril à juin on peut découvrir sur les pentes des anthilis, potentilles, hélianthèmes, lys, œillet, muguets, saponnaires…etc. Entre août et septembre il y a des cyclamens dans les taillis, à mi-hauteur.
La cueillette des fleurs doit se faire avec modération. Il ne faut surtout pas arracher la plante avec ses racines sinon elle ne repousse pas.
La nature du Salève se transforme très rapidement sous l'effet de trois facteurs : climatique, morphologique, humain. Par la responsabilité de l'homme (chasse, collectionneurs de spécimens, créations de carrières…)le Salève est devenu au fil du temps un objet de consommation, un lieu touristique et la nature étouffe.
Les carrières portent gravement préjudice à la nature car elles rongent le Salève à sa base. Elles sont surtout présentes entre Etrembières et le Coin. Attention danger pour les promeneurs (itin. 9, 16, 25 b). Depuis l'an 2000, la plupart des exploitations se sont stoppées. Maintenant il faut penser à réparer, panser la terre meurtrie. Il est probable que le meillleur remède sera imaginé par la nature.

Không có nhận xét nào:

Đăng nhận xét