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(6) LES ORIGINES DE L'INFLATION DU VIETNAM D'APRES L'APPROCHE MONETARISTE:
section V - Le
rôle du revenu pétrolier dans le prélèvement public du Vietnam
1. Le rôle du pétrole dans les recettes
budgétaires
Plusieurs économistes et
organisations internationales s'intéressent spécialement le rôle des recettes
pétrolières dans le total prélèvement fiscal et dans le contrepoids des crises
1989-92 du Viêt-nam[1],
Kiem (1995) estime que l'exploitation du puit de Bach Ho et d'une série
d'autres puits a créé une condition très favorable à l'augmentation des
recettes budgétaires, la lutte contre l'inflation et le renforcement de la
croissance économique[2].
Le tableau 1.18 nous montrent la place importante de cette ressource naturelle
pour l'économie vietnamienne, notamment durant la période de difficultés
1991-92 (la suppression totale de l'aide soviétique).
En fait, à la différence des pays
d'Europe de l'Est, le Vietnam a bénéficié très rapidement après le choc de
l'effondrement du système commercial du COMECON, de son boom du pétrôle, qui a
permis d'absorber sans trop de dommage la fermeture de ces circuits d'échange[3].
La première tonne de pétrole brut vietnamien a été extraite le 19 Juin 1986 du
puit de Bach Ho par la compagnie Vietsopetro, une coentreprise avec l'Union
soviétique établie en 1981[4].
A la fin de 1993, la production vietnamienne atteignait 20 millions de tonne et
elle dépassait ... millions de tonnes en 1997. Ainsi, le niveau de production
pétrolière vietnamienne peut être comparable à l'Australie ou à la Malaisie[5].
Le Vietnam durant la période 1989-97 a signé cinquantaine contrats avec
plusieurs compagnies pétrolières étrangères, dont le géant américain Mobil qui
estime les réserves vietnamiennes peuvent atteindre à 1,2 ou 2 milliards de
tonnes. Ainsi, il semble que l'essentiel du choc pétrolier reste à venir,
au-delà même de l'an 2000[6].
Par conséquent, depuis 1988 jusqu'en
1992, le taux de contribution des recettes de l'exportation pétrolière dans le
prélèvement public a rapidement augmenté, il passe d'environ 1% en 1988 à 7,2%
en 1989 à 13,1% en 1990 et atteint plus de 20% du total de prélèvement public
en 1991-92. Depuis 1993, bien que sa part relative chute fortement, elle reste
encore 11,3% en 1995, c'est à dire un taux important et équivalent à celui de
la contribution du secteur privé non agricole. Ainsi, les recettes à partir de
l'exploitation du pétrole joue un rôle important dans le prélèvement public du
Viêt-nam. Il est clair que sans le pétrole, les recettes budgétaires du
gouvernement vietnamien chutaient encore plus dramatique dans les dernières
années et le taux du déficit budgétaire est plus élevé.
Du côté de sa part relative dans la
valeur des recettes budgétaires à partir du secteur économique public, le
tableau montre également sa position très importante. La contribution fiscale
du pétrole occupe 8,5% en 1989, mais ensuite s'accroît rapidement à 21,2% en
1990, 34,9% en 1991 et 35,2% en 1992 avant de regagner 25-30% en période
1993-1995. Ainsi, le pétrole occupe environ un quarts et un tiers de la
contribution du secteur public au budget de l'Etat, cela signifie que si on ne
tient pas compte la taxation du revenu pétrolier, la contribution fiscale vraie
des entreprises étatiques dans le prélèvement public est encore plus base par
rapport aux chiffres de la tableau 1.3 et à son proportion dans l'économie
calculée sur le PIB.
Donc, dans tous les cas, le pétrole
joue un rôle important pour l'économie vietnamienne, surtout dans la période
depuis les réformes 1989 jusqu'à maintenant, conformément à la remarque des
économistes internationaux. Haughton conclut que le pétrole a sauvé le Viêt-nam
des crises financières dans la période de transition 1988-92 puisqu'il compense
presque totalement le déficit financier résulté de la chute des recettes à
partir du secteur public[7],
ou bien sans le revenu pétrolier, la situation budgétaire du gouvernement
vietnamien était certainement beaucoup plus difficile[8].
Tableau 1.18 Le rôle du prélèvement
pétrolier dans le budget et l'économie
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
|
- Production
pétrolière
brute, millions de tonnes
|
1,52
|
2,7
|
3,92
|
5,5
|
6,31
|
6,7
|
7,7
|
- Prélèvement
pétrolier
(milliards de dôngs)
|
280
|
850
|
2158
|
4195
|
4800
|
5215
|
5900
|
- % dans le total
des
recettes budgétaires
|
7,2
|
13,1
|
20,8
|
20,0
|
15,7
|
12,4
|
11,3
|
- % dans le
prélèvement à
partir du secteur public
|
8,5
|
21,2
|
34,9
|
35,2
|
29,8
|
25,4
|
25,6
|
- % du PIB
|
1,1
|
2,0
|
2,8
|
3,8
|
3,8
|
3,1
|
2,4
|
- Contribution
fiscale du
secteur public sans pétrole
|
54,1
|
48,5
|
39,0
|
36,7
|
37,1
|
36,7
|
32,9
|
Sources: Ministère
des Finances du Viêt-nam et "Vietnam-Sttatistical Tables", IMF Staff
Country Report N° 95/93, September 1995. Viêt-nam Investment Review, 26 Mai
1997. La production pétrolière du Viêt-nam est de 0,04 millions de tonne en
1986, 0,28 en 1987 et 0,69 en 1988.
En fait, le pétrole est une fortune
spéciale de la nation et en réalité, la plupart de sa valeur ajoutée entre
directement dans le budget[9].
Il apporte également un taux de bénéfice spécialement élevé pour les
entreprises publiques qui sont monopoles dans l'exploitation (en coopérant avec
les investisseurs étrangers). C'est pourquoi, d'une part, le pétrole doit subir
une taxe très élevée pour assurer que toute la société bénéficie le profit du
pétrole[10],
et d'autre part, dans l'analyse de l'efficacité économique et la contribution
budgétaire, il faut séparer le rôle du pétrole de l'activité du secteur
économique public pour bien éviter de se méprendre et de surestimer
l'efficacité et la contribution fiscale de ce secteur des entreprises publiques[11].
On a une même conclusion en ce qui concerne les recettes budgétaires à partir
de la récupération de l'amortissement de base vis-à-vis des fortunes de l'Etat
dans ce secteur (World Bank, 1991 et Haughton, 1995). En fait, les entreprises
publiques au Viêt-nam appartiennent à la propriété de l'Etat et sont investies
par l'Etat, le montant d'amortissement de base récupéré annuellement au budget
de l'Etat n'est pas bénéfice de ces entreprises, ainsi il ne reflète pas
l'efficacité économique et la contribution fiscale du secteur économique
public. Durant la période 1991-95, l'amortissement de base occupe un le taux
assez élevé dans le montant de prélèvement public: 8-10%, et par conséquent,
très élevé dans la contribution budgétaire du secteur public.
D'après ce point de vue, on trouve
facilement que la contribution fiscale "vraie" des entreprises
publiques au Viêt-nam dans le prélèvement public au cours des dernières années
est très faible et non-comparable à son envergure dans l'économie nationale. En
1995, malgré la chute du rôle du pétrole, la valeur relative de la contribution
fiscale de ce secteur n'est que de 22,6% (44,2% en total - 11,3% de la part du
pétrole - 10,3% de la part de l'amortissement de base = 22,6%), alors que sa
proportion dans le PIB est de 42%.
Cependant, la ressource budgétaire à
partir du pétrole n'est pas certaine, car elle dépend non seulement de la
quantité de la production, mais aussi de la variation du prix du pétrole dans
le marché mondial. En réalité, alors que la production pétrolière du Viêt-nam
augmente assez stable, son prix n'est pas stable. Il est passé de 116 $US par
tonne en 1988 à 150 $US en 1990 avant de chuter à 125 $US en 1994[12].
Donc, la Banque Mondiale a préconisé le Viêt-nam, comme pour d'autres pays en
développement, de reposer davantage sur le prélèvement public tiré de la
production domestique pour assurer la stabilité du budget[13].
Riedel, après avoir reconnu que l'amenuisement des revenus en provenance des
entreprises publiques a été compensé par l'augmentation des recettes
pétrolières, a évalué qu'il s'agit seulement d'un phénomène temporisateur; en
utilisant ses maigres réserves de pétrole pour financer la dépense courante de
l'Etat, le Viêt-nam désépargne, et par là, même il ne s'enrichit pas, mais,
tend à s'appauvrir[14].
En outre, le tableau nous donne les
autres remarques importantes suivantes:
- La contribution du pétrole dans
les recettes budgétaires totales, dans le montant fiscal du secteur public et
dans le PIB, après avoir fortement augmenté dans les années 1989-1992, baisse
sans cesse et rapidement depuis 1993. Ce phénomène se passe dans le contexte de
l'accroissement continu du taux de prélèvement public du Viêt-nam depuis les
dernières années, cela signifie que le gouvernement vietnamien a trouvé
d'autres ressources fiscales pour remplacer le pétrole. Ainsi, bien que le
prélèvement sur le pétrole soit sensible à la conjoncture internationale et par
là, très instable[15],
son rôle est de plus en plus faible et ses variations influencent petit à petit
faiblement au taux de prélèvement public du Viêt-nam. Si cette tendance se
maintient à long terme, on peut croit que les crises budgétaires d'origine de
la recette pétrolière sont de plus en plus impossibles.
- La séparation de la contribution
du pétrole du prélèvement public d'origine du secteur public réaffirme la
tendance de la chute rapide de la contribution des entreprises publiques dans
le prélèvement public bien que sa taille dans l'économie ait tendance à
augmenter assez rapidement. Le tableau 1.13 montre que la proportion du secteur
public dans le PIB passe de 32% en 1990 à 42% en 1995. Dans l'industrie, elle
passe également de 65% en 1990 à 75% en 1995. Cela confirme la tendance que le
secteur des entreprises publiques perd de temps en temps sa rôle de la base
essentielle pour collectionner l'impôt, c'est à dire contradictoire avec
l'optique de l'économie de marché d'après l'orientation socialiste du l'Etat
vietnamien.
2. La comparaison du Vietnam avec
d'autres pays
exportateurs pétroliers
Lors de comparer la situation du
Viêt-nam avec celle des pays exportateur du pétrole, on trouve que le taux de
prélèvement public du Viêt-nam de 20,6% pour la période 1991-1995 (si on
élimine l'année de crise 1991, ce taux est de 22,4%) est inférieur au niveau
moyen de l'ensemble des pays pétroliers pour les périodes 1976-1980 (26,8%) et
1981-1985 (25,1%), mais équivalent ou supérieur à celui de ces pays pour les
périodes 1971-1975 (21,9%) et 1986-1990 (19,1%). En général, le taux du
prélèvement public du Viêt-nam pour la période 1976-1995 est légèrement inférieur
à celui de l'ensemble des pays exportateurs pétroliers de la période 1971-1990
(20,6% contre 23,2%)[16].
Toutefois, la contribution du
pétrole au prélèvement fiscal du Viêt-nam est beaucoup inférieure à celle des
pays exportateurs pétroliers. On peut le trouver en comparant la situation du
Viêt-nam avec celle de l'Iran. Alors que le taux de contribution fiscale du
pétrole sur le PIB au Viêt-nam ne passe jamais le seuil de 3,8% et a tendance à
baisser rapidement depuis 1994, ce taux en Iran est de 6,3% en 1960, 12% en
1970, 17,6% en 1973, environ 40% en 1974 et 16% en 1993, 1994. Les revenus
pétroliers iraniens ne connaissent qu'un niveau historiquement bas depuis 1954
avec le taux de 2,6% du PIB en 1986 après le contre-choc pétrolier de même
année et la destruction de l'industrie pétrolière iranienne causée par la
guerre Iran - Irak[17].
D'autre part, comme le prouve le
tableau 1.19 , la part relative de l'exploitation pétrolière dans l'exportation
totale du Viêt-nam est faible par rapport à autres pays exportateurs
pétroliers. L'évolution de cette part est comme suit: 7,6% en 1988, 10,3% en
1989, 16,2% en 1990, 27,8% en 1991, 29,3% en 1992, 28,3% en 1993, 21,4% en
1994, 19,8% en 1995 et 18,5% en 1996[18].
Ainsi, comme la finance public, le Viêt-nam a graduellement trouvé d'autres
ressources d'exportation pour remplacer le rôle du pétrole dans ses recettes
budgétaires. Par conséquent, l'instabilité du cours du pétrole pourra avoir
l'impact de plus en plus faible aux recettes de devises du Viêt-nam dans le
futur. La baisse de la dépendance des recettes budgétaires à la taxe sur le
commerce extérieure et au pétrole est une condition importante pour maintenir
la stabilité macro-économique et revenir à l'équilibre budgétaire durable.
Tableau 1.19: La
part relative de l'exportation pétrolière dans l'exportation totale (%)
Pays
|
1970
|
1980
|
1990
|
1993
|
|||||||||
- Algérie
|
66,0
|
82,4
|
48,9
|
44,1
|
|||||||||
- Arabie Saoudite
|
83,3
|
94,5
|
75,2
|
na
|
|||||||||
- Indonésie
|
29,2
|
53,3
|
24,3
|
13,0
|
|||||||||
- Iran
|
74,8
|
78,9
|
na
|
na
|
|||||||||
- Irak
|
94,2
|
98,7
|
-
|
-
|
|||||||||
- Libye
|
99,9
|
100
|
82,4
|
48,7
|
|||||||||
- Venezuela
|
62,0
|
63,4
|
83,5
|
na
|
|||||||||
- Siry
|
16,6
|
63,3
|
36,2
|
59,8
|
|||||||||
- Equateur
|
0,4
|
55,4
|
46,4
|
38,8
|
|||||||||
- Malaisie
|
3,8
|
23,8
|
13,4
|
6,7
|
|||||||||
- Koweït
|
79,3
|
69,1
|
na
|
na
|
|||||||||
- Mexique
|
61,2
|
33,3
|
12,5
|
na
|
|||||||||
- Qatar
|
98,6
|
93,5
|
78,9
|
66,5
|
|||||||||
1988
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
||||||
Viêt-nam
|
7,6
|
10,3
|
16,2
|
27,8
|
29,2
|
28,3
|
21,3
|
16,1
|
|||||
Source: CNUCED, Manuel de Statistiques
du Commerce International et du
Développement, 1995, pp. 133-153, GSO,
Viêt-nam
Donc, le rôle du prélèvement
pétrolier pour le budget du gouvernement vietnamien est de plus en plus faible,
après une période où son rôle était extrêmement important. Il peut causer à
court terme une forte influence sur la stabilité du prélèvement public du
Viêt-nam, mais à long terme, les premiers résultats d'estimation montrent une
capacité limitée de cette ressource[19],
le pétrole avec son abondance suffisante assure encore l'exportation du pétrole
du Viêt-nam pendant dix ans qui
viennent, malgré la perspective de la croissance rapide de la consommation
domestique[20].
On prévoit que depuis l'an 2010, le Viêt-nam deviendra un pays importateur
pétrolier[21].
Riedel a les même remarques[22].
A cet regard, on peut éliminer le souci d'un boom pétrolier qui planera le
spectre du syndrome hollandais sur le Viêt-nam dans le futur.
Conclusion générale: au cours de transition
vers l'économie de marché, le Viêt-nam a tombé dans une situation de crises de
recettes budgétaires qui s'exprime par la chute très importante du taux de
prélèvement public depuis 1980 jusqu'en 1991. Depuis 1990-92, appris l'expérience
des pays de l'économie de marché, surtout suivi les recommandations des
organismes financiers internationaux, le gouvernement vietnamien a mis en
application une série de nouvelles politiques budgétaires appropriées afin
d'augmenter les recettes fiscales, parmi eux, les plus importantes sont (1) le
remplacement du régime de transfert public du secteur économique étatique en
régime fiscale, (2) la reconnaissance de existence et de l'expansion du secteur
économique privé et l'adoptation d'une loi fiscale vis-à-vis ce secteur, et (3)
le changement du système de licence et de quota dans le commerce extérieur en
le régime de fiscalité sur l'importation et l'exportation. Grâce à l'effet
commun de ces politiques, le taux des recettes budgétaires a rapidement
augmenté et en même temps, ses structure a changé. En 1995, 95% des recettes
budgétaires sont d'origine de la taxation et il n'y a que 5% d'origine de
transfert qui est la répercussion du fonds d'amortissement de base de l'Etat.
Malgré l'accroissement du taux des recettes budgétaires sur le PIB, ce taux est
encore faible (20% du PIB en période 1990-95), donc l'augmentation du
prélèvement public du gouvernement vietnamien est urgent, si non, le crédit de
la Banque d'Etat avec son caractère inflationniste, continuera de pénaliser les
efforts du gouvernement visant à stabiliser l'économie au niveau macro, y
compris l'inflation[23].
[1] Voir divers rapports du FMI, BM, Guillaumont P. et De Melo J. (1993),
HIID expert group report on vietnam economy (1995), Azam J.P. (1995), ...
[2] Kiem C.S., Gouverneur de la Banque d'Etat, (1996) "Relation
Croissance Economique et Inflation - Expérience tirée de la Réforme et du
Développement Economique du Vietnam", dans Bach. V.D. (1996), p.52
[3] Azam J.P. (1995), op. cit., p.97
[4] Dam D.D. (1995) "Vietnam's Economy 1986-1995", The Gioi
Publishers, Hanoi, Vietnam
[5] Azam J.P. (1995), op. cit., p.42
[6] Azam J.P. (1995), op. cit., p.98
[7] Haughton J.H (1995), op. cit.
[8] World Bank (1991), op. cit.
[9] World Bank (1991), op. cit.
[10] Haughton J.H (1995), op. cit.
[11] Bach V.D et Giao N.D (1996) "Rénovation de la Politique et du
Mécanisme de Gestion Economique", Editions de la Politique Nationale,
p.122
[12] IMF (1995) "Vietnam - Financial Sector Review and An Agenda for
Financial Sector Development" and "Vietnam - Sttatistical
Tables", IMF Staff Country Report N° 95/93, September 1995
[13] World Bank (1993), op. cit.
[14] Riedel J. (1993) "Vietnam: On the Trail of the Tigers", dans
Gullaumont P. et De Melo J. (1993), op. cit., p.227.
[15] Chambas G. (1993), op. cit. p.94.
[16] Les données utilisées dans cette comparaison sont extraites de Naderan
E. (1996), op. cit., p.14.
[17] Naderan E. (1996) "Les facteurs de la mobilisation fiscale en
Iran", Thèse au CERDI, pp. 47-48.
[18] Les chiffres 1988-1990 peuvent sous-évaluer le rôle du pétrole car ils
sont culculés sur la base de la valeur exportateure totale avec le taux de
change 1 rouble transférable équivalent 1 $US.
[19] Voir "Rapport spécial sur le potentiel de l'industrie pétrolière
du Vietnam", Comité d'Etat du Vietnam pour la Coopération et
l'Investissement, Octobre 1995.
[20] Fforde A. et Goldstone A. (1995), op. cit., p2
[21] HIID, (1994) "Vietnam: Suivre l'Orientation des Dragons",
op. cit.
[22] Riedel J. (1993) "Vietnam: On the Trail of the Tigers", op.
cit., p.204.
[23] Fforde A. et Goldstone A. (1995), op. cit., p54
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