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(10) LES ORIGINES DE L'INFLATION DU VIETNAM D'APRES L'APPROCHE MONETARISTE:
Section iV - Les besoins sociaux objectifs après les guerres - le troisième facteur de la détermination
des dépenses budgétaires
Les besoins sociaux objectifs du
gouvernement vietnamien de l'après-guerre sont nombreux. C'est aussi le
phénomène qui se produit dans d'autres pays après la guerre car l'effet de
déplacement des dépenses budgétaires se prolonge jusqu'après la guerre et la
guerre influence clairement les dépenses budgétaires à la période immédiate de
l'après-guerre[1].
Ces pressions de la société sur les dépenses budgétaires soient encore allégées en période 1976-84
grâce au fait que le Vietnam est encore dans la situation de guerre et de
tension militaire. Dans le chapitre III, nous analyserons les besoins de
reconstruction de l'infrastructure. Cette section se limite à analyser les
besoins sociaux objectifs concernant les composantes principales des dépenses
budgétaires courantes, qui se composent de l'éducation, de la santé, des
services sociaux et de l'appareil administratif, et concerne la croissance de
la population.
1- La croissance de la population et les
depenses budgetaires
Les dépenses budgétaires et
l'inflation au Vietnam ont les caractères communs avec la situation produite
dans les autres pays en développement: la pression des dépenses budgétaires
résultée des demandes objectives d'une économie sous développée, notamment
après les guerres cruelles[2].
D'après Peacock et Wiseman (1961), deux parmi les facteurs influençant
directement aux dépenses budgétaires sont la croissance démographique et le
changement de prix[3].
De plus, les dépenses budgétaires sont affectées non seulement par
l'augmentation de la population, mais aussi par le changement de sa composition
et l'urbanisation[4].
Ce paragraphe se limite dans l'étude de l'impact de l'évolution démographique.
A)
La croissance de la population
D'après la Banque Mondiale (1996),
le taux de croissance de la population du Vietnam durant la période 1971-80 est
de 2,3%, en particulier, il est de 2,4% en période 1976-80, c'est à dire il y a
une augmentation du taux de croissance de la population après les guerres[5].
Ce phénomène est appelé l'effet de rattrapage dans les théories démographiques[6].
1) La population du Vietnam
augmente très rapidement à l'époque de l'après-guerre selon le mécanisme de
rattrapage démographique que l'on observe généralement à la fin d'une guerre[7].
En réalité, sorti de la guerre avec les français 1954, le Vietnam a un taux de
croissance de la population de 3,8% en période 1955-60 alors que ce taux était
toujours à 2,3% en période 1931-43 et 1944-54. Après la guerre
vietnamo-américaine 1975, la population passe de 47,6 millions en 1975 à 52,5
millions en 1980, soit un accroissement de 2,53% par an. Ce taux est très élevé
par rapport au niveau moyen des pays en développement à faible revenu[8].
La Banque Mondiale estime que le taux de croissance démographique de 2,2% du
Vietnam est équivalent au niveau de certains pays du Sud-Est asiatiques, tels
que la Thaïlande, l'Indonésie, Myanmar et les Philippines, mais très supérieur
à celui de la Chine (1,3%) ou Srilanka (1,5%), qui ont le taux de femme alphabétisé
égal au Vietnam[9].
Cependant, si on regarde les
statistiques officielles du gouvernement vietnamien, il y a un phénomène
particulier à expliquer. Le tableau 2.17 montre que le taux de croissance de la
population du Vietnam baisse en période 1960-65, demeure au niveau élevé en
période 1965-75 et ensuite baisse rapidement en période 1976-1990. En revanche,
le taux de croissance de la population durant la période 1991-1995 est
particulièrement élevé. Ainsi, le taux de croissance démographique du Vietnam
est le plus élevé en période de guerre (65-75) tandis qu'en période de
l'après-guerre et durant de guerre de petite envergure (1976-85), il chute
fortement, contraire à la théorie de rattrapage.
Tableau 2.17: L'évolution de la
population du Vietnam (millions personnes, et %)
|
1960
|
1965
|
1970
|
1975
|
1980
|
1985
|
1990
|
1995
|
- Population
|
30,2
|
34,9
|
41,1
|
47,6
|
53,7
|
59,9
|
66,2
|
76,0
|
|
55-60
|
61-65
|
66-70
|
71-75
|
76-80
|
81-85
|
86-90
|
91-95
|
- Taux de
croissance
|
20,3
|
15,8
|
17,6
|
16,0
|
12,8
|
11,4
|
10,6
|
14,5
|
Source: Vietnamese
Financial Economic Data 1955-1986 et Statistical Yearbook, 1996, GSO
Fforde et Goldstone (1995) ont
expliqué l'évolution de la population du Vietnam comme suit: En fait, le taux
de croissance de la population du Vietnam a tendance à la baisse, après avoir
atteint 3,1% par an dans les années soixante, il réduit à 2,7% par an dans les
années 1970 grâce à trois facteurs importants, d'abord, la chute du taux de
natalité, ensuite, la mort de 1,5-2 millions de personnes pendant les guerres
de la fin des années 60 à la fin des années 70, et enfin, durant la période
1975-79, le départ d'environ 750 milles personnes à l'étranger[10].
Selon eux, le taux de natalité brut du Vietnam chute de 3,8% en 1970 à 3,5% en
1980 et 3,1% en 1990 tandis que celui de mortalité diminue proportionnellement
de 1,5% à 1,1% et 0,9%; donc, en période 1980-95, le taux de croissance de la
population du Vietnam est de 2,1% par an, avec un taux de natalité de 3,1% et
une chute rapide du taux de mortalité[11].
Pourtant, d'après la Banque
Mondiale, il faut ajouter le rôle de la politique de planification de l'Etat
vietnamien ainsi que le faible taux de masculin dans la réduction du taux de
natalité de l'après-guerre. En fait, le taux masculin sur féminine du Vietnam
n'est que de 92%, avec les trois raisons: 1) le taux de mortalité masculin trop
élevé causé par les guerres consécutives, 2) la plupart des vietnamiens
quittant le pays après 1975 sont masculins, et 3) il n'y a pas de discrimination
en défaveur des femmes dans le régime de la santé et de la nutrition. Par
conséquent, le taux de porter enceinte réduit, notamment pour les veuves et
femmes solitaires[12].
Le nombre d'enfant d'une femme vietnamienne, réduit de 4,5 en 1983 à 3,9 en 87
et 3,8 en 89, est au niveau bas par rapport aux pays à revenu par tête
équivalent au Vietnam, mais il demeure important car le taux de mortalité
infantile du Vietnam est très bas par rapport à ces pays[13].
Depuis les réformes 1989, les
dépenses budgétaires aux services de planification familiale et de
contraception au Vietnam diminuent considérablement alors qu'elle sont déjà
très faibles par rapport au standard asiatique[14].
Bien que l'aide étrangère ait compensé une partie de cette chute, les dépenses ne rencontrent pas la démande
qui est progressivement élevée. On voit clairement la chute de nombre des
nouvelles personnes qui acceptent de prendre les mesures de contraception, et
de nombre des personnes utilisant déjà les moyens de contraception. C'est une
des conséquences de la politique de la réduction des dépenses budgétaires et de
la qualité des services de planification familiale[15].
Par conséquent, le taux de croissance démographique a vite augmenté en période
1990-1995.
2) Le Vietnam a toujours un taux
de dépendance (le ratio des gens âgés de 0 à 14 ans et plus de 60 ans par
cent habitants) très élevé dès 1976. Seuls les enfants âgés de 0 à 14 ans
occupe une proportion de 39% de la population et cela est le résultat de 35
années de guerre 1945-79[16].
C'est aussi une cause majeure vis-à-vis le budget car il crée une charge
importante aux dépenses budgétaires.
3) L'une des caractères
démographiques importantes du Vietnam est la distribution démographique
illégalitaire, plus de 90% de la population vivent sur une surface de moins de
20% de la superficie du pays[17].
Le taux d'urbanisation (population urbaine en pourcentage de la
population totale) a baissé en période 1976-1990. En fait, il monte de 7,15% en
1931 à 11% en 1955 et 21,5% en 1975. Cependant, ensuite, il baisse à 19,1% en
1980 et 19% en 1985. Cette baisse est expliquée par les trois faits: d'une
part, la plupart des paysans au Sud quittant leur terre en période de
l'urbanisation forcée avant 1975, reviennent à la campagne après la guerre[18],
d'autre part, la politique d'immigration de l'Etat, avec l'envoi des gens en
ville à la campagne et au montagne pour développer les zones de nouvelle
économie, et enfin, les gens en ville quittent le pays à l'étranger.
En fait, à l'époque, l'objectif du
gouvernement est de réduire le taux de croissance de la population et de
redistribuer la population à la fois, donc les programmes d'immigration sont
déployés dès 1976, déplacer les gens du Nord vers le Sud, surtout vers le Haut
Plateau du Centre, ils créent beaucoup de charges au budget[19].
Entre 1976 et 1990, environ 5 millions de personnes sont immigrées dans le
cadre de ces programmes, dont 3 millions ont envoyées vers de nouvelles zones
économiques, et l'une des conséquences de ce mouvement de population est la
chute du taux d'urbanisation du Vietnam de 21,5% en 1975 à 20,4% en 1990[20].
Le taux d'urbanisation n'augmente que depuis 1986, avec une vitesse lente, mais
il baise de nouveau en période 1991-93, à cause de la politique d'attribution
de terres aux familles paysans, les gens en ville reviennent à la campagne pour
recevoir la terre. Depuis 1994, on voit une tendance faible à augmenter le taux
d'urbanisation, il ne revient qu'au niveau de 1990 en 1996, c'est à dire
inférieur à celui de 1975.
B) L'impact
budgétaire de la croissance démographique
La relation directe en la croissance
démographique et les dépenses budgétaires est compliquée et incertaine, mais on
peut croit certainement que le changement du taux de croissance démographique
influence les dépenses budgétaires par tête[21].
L'impact de la croissance de la population peut être considérable vis-à-vis les
dépenses budgétaires; même dans le cas où l'output augmente, mais l'output par
tête n'accroît pas à cause de l'accroissement de la population, une croissance
démographique exige l'accroissement des dépenses budgétaires vis-à-vis les
services supplémentaires[22].
Cette remarque semble très convenable aux pays sous développés avec un taux de
croissance démographique élevé comme le Vietnam.
L'expérience anglaise après les deux
grandes guerres mondiales montre clairement l'effet de déplacement: les
dépenses budgétaires par tête augmentent fortement aux périodes de guerres,
ensuite, elles baissent en période de l'après-guerre, mais leur envergure reste
au niveau plus élevé que celui d'avant les guerres[23].
Au Vietnam, on voit un phénomène similaire.
1) Les dépenses budgétaires en
terme réels par tête en baisse considérable en période 1976-80. D'une part,
le tableau 2.2 indique que les dépenses budgétaires en termes réels diminuent
de façon forte et continue, en moyenne de -12% par an, et d'autre part le taux
de croissance de la population augmente de 2,53% par an, cela provoque une
chute spectaculaire des dépenses budgétaires par tête de -9,2%/an. Le tableau
2.18 montre aussi la chute forte des dépenses courantes, ce qui diminue
également les dépenses courantes par tête.
Tableau 2.18: Les variations des
dépenses courantes en termes réels (%)
Année
|
Taux
|
Année
|
Taux
|
Année
|
Taux
|
Année
|
Taux
|
1976
|
|
1981
|
52,98
|
1986
|
-59,82
|
1991
|
-15,41
|
1977
|
-6,31
|
1982
|
13,28
|
1987
|
34,15
|
1992
|
50,54
|
1978
|
-4,05
|
1983
|
-17,37
|
1988
|
-8,34
|
1993
|
58,10
|
1979
|
-0,36
|
1984
|
-9,67
|
1989
|
136,57
|
1994
|
5,85
|
1980
|
-14,33
|
1985
|
44,16
|
1990
|
-22,50
|
1995
|
11,6
|
2) La production ne satisfait pas
la demande de consommation.
En fait, face à cette croissance
démographique, la croissance de la production économique en général et vivrière
en particulier est trop faible, surtout la production de riz chute de 15% au
Sud et de 13% au Nord entre 1976-78[24].
Par conséquent, il y a une chute considérable de la production par tête en
cette période. Le tableau 2.19 montre le rapport du fonds de consommation au
revenu national productif, RNP (1976-86) et au PIB (1985-95)[25].
On voit qu'avant 1990, la consommation courante dépassait toujours la
production, donc il n'y a pas d'accumulation au sein de l'économie. Ainsi,
l'investissement total provenait de l'étranger.
Tableau 2.19: La consommation par
rapport au RNP et PIB (fois)
|
1976
|
1977
|
1978
|
1979
|
1980
|
1981
|
1982
|
1983
|
1984
|
1985
|
1986
|
Cons./RNP
|
1,08
|
1,06
|
1,03
|
1,02
|
1,04
|
1,00
|
1,02
|
0,99
|
1,04
|
1,02
|
1,01
|
|
1985
|
1986
|
1987
|
1988
|
1989
|
1990
|
1991
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
Cons./
PIB
|
1,04
|
1,03
|
1,02
|
1,00
|
1,00
|
0,97
|
0,90
|
0,86
|
0,86
|
0,83
|
0,81
|
3) Le taux de dépendance à l'aide
étrangère très grande
Le tableau 2.20 montre que
l'économie vietnamienne dépend lourdement de l'emprunt et l'aide extérieur en
période de l'après-guerre 1976-80. Ainsi, c'est par des importations que
l'économie vietnamienne assure près d'un tiers de ses besoins en biens de consommation
et de production[26].
Le taux du couverture de son commerce extérieur étant de 18%, le Vietnam
apparaît plus que jamais dépendant de l'aide étrangère, celle des pays
socialistes pour l'essentiel[27].
Tableau 2.20: Emprunt et aide
étranger (EA) par rapport au RNP,
aux recettes (R) et dépenses (D) budgétaires,
l'importation moins l'exportation
des vivres (IV) par rapport à la production (%)
|
1976
|
1977
|
1978
|
1979
|
1980
|
1981
|
1982
|
1983
|
1984
|
1985
|
1986
|
EA / RNP
|
27,8
|
27,2
|
23,3
|
30,9
|
25,1
|
19,0
|
13,0
|
10,5
|
17,1
|
15,9
|
14,8
|
EA / R. bud
|
81,0
|
52,5
|
47,0
|
68,7
|
63,6
|
29,0
|
40,4
|
27,6
|
15,9
|
33,5
|
16,1
|
EA / D. bud
|
43,6
|
34,0
|
31,1
|
38
|
38
|
19
|
26
|
20
|
13
|
12
|
10
|
IV / Produc.
|
6,6
|
12,4
|
16,1
|
16,0
|
8,5
|
4,2
|
2,5
|
0
|
2,1
|
2,8
|
3,1
|
Source: - Vietnamese
Financial Economic Data 1955-86, GSO
En bref, le taux de croissance
démographique du Vietnam en période de l'après-guerre, malgré sa tendance à la
baisse, demeure toujours au niveau supérieur à celui des pays en développement
en général et des pays asiatiques en particulier. D'autre part, le taux de la
population de dépendance est élevé par rapport au standard international. Ces
évolutions démographique ont fait fortement baisser le revenu ainsi que les
dépenses budgétaires réelles par tête du Vietnam. La croissance démographique
accroît le fonds de consommation, donc en toute la période 1976-89, la
production ne couvre pas la consommation, ne permet pas d'accumuler, et donc
provoque la dépendance lourde à l'emprunt étranger. Par conséquent, les taux
des emprunts par rapport aux recettes et dépenses budgétaires sont très élevés.
Ainsi, en période 1976-89, la croissance démographique est un facteur important
pour les dépenses budgétaires. Depuis les réformes datées 1989, malgré
l'amélioration des dépenses budgétaires grâce à l'augmentation rapide du taux
de croissance économique, le taux de croissance démographique élevé continue
d'être une pression majeure sur l'activité budgétaire du gouvernement
vietnamien.
2- Les dépenses budgétaires pour la santé,
l'éducation et
les services sociaux
Les demandes objectives vis-à-vis
les dépenses budgétaires sont un chiffre très considérable, à la fois pour
l'amélioration de l'infrastructure faible du pays et pour la protection des
performances existantes dans le service public, tels que l'éducation, la santé
et d'autres services sociaux[28].
A)
Les dépenses budgétaires pour la santé
Durant la période 1954-75 au Nord,
et depuis 1975 jusqu'à l'heure actuelle dans tout le pays, le gouvernement
vietnamien a établi un réseau de soin de santé primaire extensive dans tout le
pays, il déploie également plusieurs programmes de prévention effective des
maladies communicables, transmissibles, ainsi que forme et traîne un corps de
personnel médecin de bonne qualité, par conséquent, on a vu les progrès
remarquables des indicateurs de santé du Vietnam[29].
D'après la Banque Mondiale (1993),
durant la période 1980-93, le taux de mortalité des mères en accouchement
réduit sans cesse, jusqu'au niveau 1,1 mort sur 1000 cas d'accouchement en
1990. L'espérance de vie moyenne est de 65 ans en 1990, dont l'homme 63 et
femme 67,5, par rapport à 36 ans en 1936, 50 en 1970 (au Nord Vietnam) et 60 en
1978. Le taux de mortalité enfantin du Vietnam est seulement égal à la moitié
du taux des pays à même revenu. Les bases médicales sont presque parfaites, la
quantité de l'effectif dans la médecine est trop suffisante[30].
Les guerres avec le Cambodge et la Chine 1976-79, la suppression de l'aide
étrangère et les crises financières, budgétaires au milieu des années 1980 ont
créé de grandes difficultés au système de la santé et de l'éducation du
Vietnam, cependant, les indicateurs sociaux suggèrent toujours que ces
pressions ne sont pas suffisantes pour détruire le réseau médical existant[31].
Ce fait prouve une solide du système de santé et d'éducation du Vietnam. Le
Vietnam est toujours meilleur que plusieurs autres pays à revenu faible sur la
plupart des indicateurs de santé, notamment, la mortalité infantile et
l'espérance de vie du Vietnam sont comparables à ceux dans les pays à revenu
moyen de la région[32].
Dans la littérature, on estime
souvent qu'il est étonnant que le gouvernement vietnamien ait atteint un
standard élevé de soin de santé dans la condition des dépenses budgétaires du
gouvernement à la santé très bases, comptées en valeur réelle, ou en
pourcentage sur les dépenses budgétaires totales ou en comparaison avec le PIB[33].
Le tableau 2.21 montre une comparaison du Vietnam avec la plupart des pays en
développement asiatique. En réalité, bien que le taux des dépenses à la santé
dans les dépenses budgétaires totales du Vietnam soit inférieur à celui de
plusieurs asiatiques, tels que la Malaisie, le Bangladesh, Myanmar, Népal, les
Philippines, Singapour et la Thaïlande, il est encore bien supérieur à celui de
l'Inde, de l'Indonésie, de la Corée du Sud et du Pakistan. Ainsi, durant la
période de planification centralisée, le taux des dépenses budgétaires à
l'éducation et à la santé est au niveau élevé, il ne chute qu'en période de
transition 1985-92, et revient au niveau élevé depuis 1992-93.
Tableau 2.21: La proportion des dépenses
pour la santé dans les dépenses budgétaires (%)
Pays
|
1976
|
1980
|
1985
|
1988
|
1990
|
1994-96
|
- Bangladesh
|
4,95
|
6,37
|
4,97
|
|
|
|
- Inde
|
2,52
|
1,56
|
2,11
|
1,79
|
1,65
|
1,65
|
- Indonésie
|
2,48
|
2,47
|
2,5
|
1,74
|
2,42
|
3,25
|
- Corée
|
1,12
|
1,13
|
1,44
|
2,21
|
1,95
|
0,55
|
- Malaisie
|
5,73
|
5,12
|
|
4,89
|
5,24
|
5,99
|
- Myanmar
|
5,88
|
5,28
|
7,71
|
4,97
|
6,52
|
3,98
|
- Népal
|
6,72
|
3,89
|
4,97
|
4,32
|
4,8
|
4,98
|
- Pakistan
|
1,77
|
1,47
|
1
|
0,88
|
0,68
|
|
- Philippines
|
4,96
|
4,54
|
5,96
|
4,32
|
4,08
|
3,04
|
- Singapour
|
7,72
|
6,88
|
6,47
|
5,18
|
4,58
|
7,3
|
- Srilanca
|
6,18
|
4,88
|
3,86
|
5,68
|
5,44
|
6,86
|
- Thaïlande
|
4,37
|
4,13
|
5,72
|
6,26
|
6,77
|
7,93
|
- Chine
|
|
|
|
|
0,4
|
0,26
|
Vietnam
|
4,7
|
3,7
|
4,25
|
3,4
|
4,1
|
4,0
|
Source: Gorvenement
Finance Statistics, IMF, 1995.
Tableau 2.22: La part des dépenses
budgétaires à l'éducation et à la santé sur le PIB (%)
|
1989
|
1990
|
1990
|
1992
|
1993
|
1994
|
1995
|
Education
|
1,2
|
1
|
1
|
1,4
|
2,1
|
2,2
|
2,2
|
Santé
|
0,8
|
0,9
|
0,8
|
1,0
|
1,2
|
1,1
|
1,0
|
Source: IMF,
September 1995
Donc, d'une part, les dépenses
budgétaires pour la santé ont tendance à augmenter comme l'indique les données
du FMI, et d'autre part, d'après Fforde et Goldstone (1995), l'orientation de
dépenses est corrigée, désormais, le gouvernement vietnamien centre ses
dépenses budgétaires pour la santé dans les trois domaines: soin de santé
préventif, formation des cadres et des travailleurs pour ce secteur, et
création des bases judiciaires pour les activités saines du secteur de la santé
public et privé. En outre, le gouvernement cherche à réduire le décalage de
santé entre les villes et la campagne, les riches et les pauvres (p44).
Avant 1989, à la campagne, les
coopératives prélèvent obligatoirement une partie de bénéfice pour financer des
activités de bien-être, comprenant le soin préventif primaire, la crèche et
l'éducation primaire et secondaire. Cette mesure a eu l'effet positif sur la
santé. Pourtant, depuis les grandes réformes à la campagne et dans
l'agriculture 1988-89, le gouvernement libéralise graduellement le secteur de
la santé et l'éducation, et cherche à mobiliser de nouvelles ressources
financières pour lui dans la condition de l'économie de marché[34].
L'industrie pharmaceutique est
également libéralisée, le secteur privé dans la santé se légalise et se
développe rapidement. L'Etat autorise de vendre des médicaments librement dans
le marché. D'autre part, le régime de paiement des frais médicaux est mis en
oeuvre dans tous les hôpitaux. Ces mesures, d'une part, augmentent la facilité
d'accès à la médecine, et d'autre part, réduisent les pressions financières
envers le budget du gouvernement.
WB,p250: Les dépenses budgétaires du
Vietnam à la santé et à la planification familiale sont très bases par rapport
aux pays voisins, bien qu'elles ne soient pas trop médiocres comme celles
destinées à l'éducation. Le taux des dépenses budgétaires pour la santé sur le
PIB du Vietnam est de 0,6% en 1989 tandis qu'au Bangladesh, en Chine et en
Thaïlande, ils sont 0,7%; 0,8% et 1% respectivement. L'une des raisons
expliquant la faiblesse des dépenses budgétaires à la santé et l'éducation est
le fait que le Vietnam doit dépenser davantage aux services sociaux[35].
Le budget national pour le planning
familial, malgré faible, n'est pas divisé en petites parts comme dans le cas
des dépenses budgétaires pour d'autres services publics, il même augmente
durant la période 1991-1995. En 1993, le gouvernement dépense 8 millions de
dollars pour le contrôle de population, c'est à dire trois fois plus élevé
qu'en 1992, on espère aussi une somme de 20 millions de dollars pour l'an 1994[36].
Le gouvernement a formé en 1984 un organisme équivalent un ministère pour
contrôler la croissance de la population et le planning familial.
Le nombre des
travailleurs dans la santé diminue fortement en période 1988-94. Son
redressement en 1995 ne revient pas encore le niveau de la période 1986-88.
Les indicateurs de croissance
démographique dans la condition du Vietnam (sorti des grandes guerres, avec un
taux élevé des femmes à l'âge de natalité) montrent la politique de
planification familiale et les dépenses budgétaires correspondantes de l'Etat
sont efficaces, malgré moins qu'en Chine. Le gouvernement organise plusieurs
mouvements de planification familiale, encourager de marier à l'âge plus
vieille, les jeunes filles se marient à l'âge de plus de 22 ans, notamment
encourager que chaque famille devrait avoir un à deux enfants et le temps entre
deux naissances est de 5 ans. Ces mesures sont concrétisées dans les
résolutions du Conseil des ministres du Vietnam en 1981 et se développent dans les
an suivants.
Bien que le taux des dépenses
budgétaires courantes sur le PIB augmente relativement lent et sa part dans les
dépenses totales diminue de 70% en 1989 à 65% en 1991-92, avant de regagner 71%
en 1995, ses structure change clairement depuis les réformes. La part des
dépenses courantes à la santé et l'éducation est de 10%, alors que les
"autres dépenses" courantes réduisent à 40%, surtout en 1994, les
dépenses à la santé et l'éducation occupe de 17% du total des dépenses
courantes, tandis que le poste "autres dépenses" chute à 27%[37].
Dans un rapport de 1992 de la Banque
Mondiale, parmi 42 économies à faible revenu, (PIB par tête est inférieur à 700
$US), seuls cinq pays ont la taux de natalité inférieur à celui du Vietnam et
six pays ont le taux de mortalité inférieur à celui du Vietnam[38].
Cela confirme une bonne politique démographique et les dépenses budgétaires
efficaces pour la santé du Vietnam. Cependant, il existe plusieurs signes que
montrent que les réformes dans l'agriculture (depuis 1989), notamment la
livraison de terre aux familles de paysans, font augmenter le taux de natalité
à la campagne[39].
De plus, la génération de bébé de l'après-guerre 1975-1980 commence a créer un
nouveau boom de bébé depuis 1991.
En dehors d'une partie des dépenses
budgétaires courantes à la santé, l'éducation et la recherche scientifique,
dans les dépenses pour l'investissement, il y a aussi un poste pour cet
objectif. Par exemple, dans les investissements budgétaires, la part relative
de la santé est de 1,9% en 1980, 2,2% en 1986, 2,9% en 1990 et 2,4% en 1995.
Les chiffres correspondent pour l'éducation sont 2,6%, 3,6%, 4,2% et 4,5%, pour
la recherche scientifique: 0,9%, 0,7%, 1,4% et 0,7%[40].
B)
Les dépenses budgétaires pour l'éducation
L'autre indicateur social plein
impressionnant du Viêt-nam est le taux d'alphabétisation très élevé. La
statistique en 1989 montre que 88% de la population âgé plus de 9 ans sont
lettrés[41].
Dans la comparaison de la Banque Mondiale, en 1990, la Chine, la Thaïlande, ce
taux n'est que de 33% (?) (revoir WDR) Cependant, le taux d'alphabétisme du
Vietnam chute à 83,8% en 1992-93 et les pressions de l'investissement et de la
subvention peuvent faire baisser encore le taux impressionnant des années
quatre-vingt[42].
Tableau 2.21: La
proportion des dépenses pour l'éducation dans les dépenses budgétaires (%)
Pays
|
1976
|
1980
|
1985
|
1988
|
1990
|
1994-96
|
- Bangladesh
|
9,7
|
11,49
|
10,59
|
|
|
|
- Inde
|
2,29
|
1,92
|
1,87
|
2,91
|
2,38
|
1,81
|
- Indonésie
|
10,16
|
8,31
|
10,42
|
9,93
|
9,07
|
9,77
|
- Corée
|
15,22
|
17,1
|
18,44
|
19,02
|
19,47
|
21,1
|
- Malaisie
|
20,2
|
18,34
|
|
20,15
|
19,44
|
22,12
|
- Myanmar
|
11,19
|
10,56
|
11,75
|
13,65
|
15,91
|
11,74
|
- Népal
|
12,18
|
9,9
|
12,07
|
10,92
|
10,95
|
13,89
|
- Pakistan
|
2,81
|
2,69
|
3,16
|
2,59
|
1,97
|
|
- Philippines
|
13,15
|
12,97
|
20,12
|
17,09
|
16,92
|
15,87
|
- Singapour
|
18,48
|
14,45
|
21,59
|
19
|
19,88
|
22,64
|
- Srilanca
|
11,29
|
6,71
|
8,22
|
8,54
|
10,48
|
10,11
|
- Thaïlande
|
21,77
|
20,05
|
19,52
|
19,23
|
20,08
|
22
|
- Chine
|
|
|
|
|
2,14
|
1,83
|
Vietnam
|
4,0
|
3,5
|
4,43
|
4,36
|
4,6
|
8,9
|
Le taux d'alphabétisme du Vietnam
élevé est le résultat d'un système d'éducation bien développé dans la période
de l'économie centralement planifiée de la République Démocratique du Vietnam
depuis 1954 et de la République Socialiste du Vietnam depuis 1975 (p.45). Le
Vietnam a la loi sur l'universalisation de l'éducation primaire qui préfixe que
tous les enfants de l'âge entre 6 et 10 ans ont le droit d'assister et
compléter l'école primaire gratuitement. Avant 1975, tous les enfants sont
obligé d'aller à l'école, donc à l'époque, le Vietnam a déjà essentiellement
effacé l'analphabétisme.
Le taux d'aller à l'école diminue
durant la transition économique résulte de l'introduction de frais éducatifs.
En fait, la proportion des dépenses pour l'éducation est élevée vis-à-vis
chaque famille paysan à faible revenu, surtout les dépenses pour la seconde
éducation (p.46). Mais ce taux est en baisse aussi parce que dans l'économie de
marché, les ménages paysans ont plus d'opportunités de faire la richesse pour
améliorer leur revenu, donc elles obligent tous leurs membres, y compris leurs
enfants, de travailler en plus. Par conséquent, les enfants n'ont plus de temps
libre pour aller à l'école.
Les dépenses de bien-être du Vietnam
sont très faibles, la part pour l'éducation n'est que de 1% du PIB, bien
inférieure à celles des pays voisins tels que la Chine (3,4%), la Thaïlande
(3,5%) , même le Bangladesh et Népal (1,9-2%); la dépense pour l'éducation du
Vietnam est environ 1$US par tête en 1990 alors que elle est 6,5 $US en Chine,
11,15 $UD en Inde (WB,250-51).
Le budget de l'Etat destiné à
l'éducation ne rencontre pas le besoin du développement de l'école, des
salaires pour les enseignants, notamment dans la condition que les prix et les
revenus dans les autres secteurs augmentent plus vite que ceux dans l'éducation,
pour exemple, le salaire mensuel d'un professeur universitaire en session
1993-1994 n'est qu'environ 21-30 $US[43],
ce qui influence évidemment négativement la qualité de formation et la qualité
des enseignants. La Banque Mondiale évalue que le salaire réel des enseignants
et agents médicaux du Vietnam n'est qu'équivalent ou inférieur à la moitié de
celui dans les pays à même revenu du Vietnam. Le salaire initial d'un
enseignant de l'éducation primaire est de 5,35 $US en juin 1991, celui pour un
enseignant ayant 30 ans de travail est de 7,5 $US. Pour exister, la majorité
des enseignants travaillent une demie journée, le reste est réservé pour
travailler dans d'autres domaines pour augmenter le revenu. C'est donc un
problème très sérieux, si le gouvernement peut réduire ses dépenses à
l'appareil administratif en diminuant le nombre de ses fonctionnaires, il peut
augmenter le salaire réel pour l'éducation et la santé, on trouve ici un devoir
important[44].
Le salaire réel pour ces secteurs est faible puisque l'Etat retarde de
l'ajuster à des changements des prix à la consommation, bien que voici une
mesure efficace de contrôler la consommation, par là, l'inflation[45].
Cependant, la chute du salaire réel provoque la chute de la qualité de
l'éducation en période de transition. Le taux des élèves quittant l'école ou
ratant l'examen augmente fortement[46]
Au Vietnam, le
salaire réel dans les autres secteurs de services publics diminue aussi
sérieusement, surtout quand on le compare au salaire payé dans les entreprises
publiques et privées.
En dehors de la chute du salaire
réel des fonctionnaires dans le secteur de services sociaux, le manque de
l'investissement de l'Etat pour l'éducation, la santé, etc., entraîne à un fait
que le faible investissement annuel se concentre au entretien et à la
réparation afin de maintenir les moyens d'activité. Comme les bases matériaux
ne satisfont pas la demande, surtout le manque de classe, on doit restaurer
largement le régime d'étude de trois cas (matin, après-midi et soir). D'autre
part, les parents d'écoliers et les organismes sociaux jouent un rôle de plus
en plus important dans l'éducation primaire et secondaire, car la plupart de
nouvelles classes construites en période 1988-92 sont d'origine de la
contribution financière et du travail des associations de parents d'écoliers,
et des organismes humanitaires intérieurs et extérieurs, l'Etat ne contribue
qu'une petite partie financière. Cependant, ces contributions ne s'expriment
pas dans les dépenses budgétaires, et elles expliquent pourquoi le Vietnam
conserve un indicateur social relativement élevé devant la chute des dépenses
budgétaires destinée à ce domaine WB250.
La crise du bloc soviétique a aussi
une influence négative sur l'éducation du Vietnam. Entre 1951-1990, plus de
50000 vietnamiens sont formés en Union soviétique et dans les autres pays
socialiste de l'Europe de l'Est. Pourtant, depuis 1990, les vietnamien ne
veulent plus y étudier, et en réalité, le nombre d'étudiants vietnamiens dans
ces pays chute fortement (p46). Bien que depuis cette date, les pays
occidentaux commencent à offrir la bourse afin de former les vietnamiens, sa
quantité est très faible. En 1994, il n'y a qu'environ 3000 étudiants
vietnamiens d'aller à l'étranger pour étudier sous plusieurs formes, y compris
l'autofinancement. Face à cette défi, le gouvernement vietnamien doit renforcer
ses dépenses pour compenser cette perte. L'augmentation du taux des dépenses
budgétaires sur le PIB depuis 1992 est une preuve.
D'autre part, à partir de 1992, le
gouvernement autorise existence et l'expansion du secteur privé et para-privé
dans l'éducation. Cette mesure permet de réduire les pressions budgétaires, par
exemple, le ministère vietnamien de l'éducation estime que l'allocation
budgétaire en 1994 ne satisfait que 60% de la demande financière (p47). Le
reste est financé par le secteur privé, et quelques aides des institutions
internationales, y compris la Banque Mondiale.
Les dépenses courantes qui
comprennent, dans la liste statistique officiel, les dépenses pour le
fonctionnement d'administration, les subventions à la production, les services
sociaux et les dépenses pour l'éducation, la santé et la recherche scientifique,
absorbent d'abord la moitié, ensuite environ 65-70% du volume total des
dépenses publiques. Cette proportion importante des dépenses courantes dans les
dépenses publiques totales a tendance à augmenter durant toute la période de
transition, même si elle a diminué de peu pour certaines années. Cela implique
le taux d'accroissement des dépenses courantes a été élevé, il a toujours
dépassé fortement le taux d'inflation, sauf l'an 1980 quand les dépenses de
transferts a brusquement augmenté, l'an 1986 où le taux d'inflation devient
trop élevé et les ans 1990-1991 lorsque la politique de contrôle sévère des
dépenses courantes a été radicalement appliquée.
La somme des dépenses budgétaires
pour la santé, l'éducation et la recherche scientifique du Vietnam dans les
dépenses budgétaires courantes peut être comparable à celui des pays voisins,
mais, la part des dépenses pour la santé et l'éducation en pourcentage du PIB
est plus faible. Il se peut que la part des dépenses pour la recherche
scientifique est élevée. Le nombre des travailleurs dans l'éducation diminue
fortement en période 1988-92. Seulement depuis 1993, il se redresse, mais avec
une vitesse rapide, donc en 1995, il dépasse le niveau de la période 1986-88.
Cependant, depuis 1989, l'accroissement des dépenses courantes totales a été
ralenti, notamment au fait que le gouvernement a suivi une politique de
réduction de toutes les composantes des dépenses budgétaires. On a une remarque
que les proportions des composantes dans les dépenses courant ont fortement
changé depuis 1989 en faveurs des dépenses pour l'intérêt social. C'est une
bonne orientation ayant l'influence positive sur la croissance économique et la
désinflation durable parce que malgré l'augmentation de la proportion des
dépenses courantes pour l'éducation et la santé, le Vietnam est toujours au
niveau très bas par rapport à celui d'autres pays en développement pour cet
indicateur.
C)
Les dépenses budgétaires pour les services sociaux
Le tableau.. montre une stagnation
du taux des dépenses budgétaires aux services sociaux dans les dépenses
courantes totales, il est toujours inférieur à 2% en période 1976-85.
toutefois, il commence à accroître fortement depuis 1986. En effet, la part la
plus importante de la réduction des "autre dépenses", surtout
dépenses militaires sont réservées à augmenter les dépenses des services
sociaux. La santé et l'éducation se place à la deuxième priorité.
Le processus de la restructuration
des entreprises publiques, du secteur administratif et de l'armée apporte
d'environ un million de nouveaux chômeurs en période 1988-90[47]
qui doivent chercher l'emploi dans le secteur privé, et l'Etat doit charger la
politique sociale envers ces licenciés. Ensuite, des centaines milliers
d'ouvriers vietnamiens quittent les pays de l'Europe de l'Est, de l'Union
soviétique et des pays du golfe persique pour le Vietnam, accompagnant le
retour des vietnamiens immigrés en autres pays. Enfin, c'est l'explosion de
travailleurs car les enfants nés en période de baby-boom de l'après-guerre
entrent dans le marché du travail. Tout ceci crée une pression très forte au
budget de l'Etat.
En réalité, l'Etat doit créer les
centres de recherche d'emploi partout dans le pays afin de soutenir les
chômeurs et licenciés, ainsi que reformer le savoir-faire pour ces derniers,
avec des subventions indispensables pour les gens acceptant de passer à travailler
dans le secteur privé[48].
Ainsi, la réduction de l'effectif de l'armée diminue les dépenses militaires,
mais crée une demande financière du gouvernement afin de soutenir les soldats
démobilisés.
Les conséquences de la guerre que le
Ministère du Travail, des Invalides et des Affaires Sociale se charge, sont
également très grandes. Tout d'abord, le gouvernement vietnamien doit faire
face au problème des enfants d'orphelin et sans appui. Après les guerres en
1975, on compte environ 400 milles enfants d'orphelin dont le gouvernement doit
s'occuper. Il doit construire des orphelinats, encourage des familles et
organisations sociales d'adopter ces enfants avec quelques aides budgétaires de
l'Etat. Actuellement, le nombre de ces enfants se réduit sensiblement car la
plupart parmi eux deviennent adulte et savent de gagner la vie. En 1997, il
reste encore 26 milles orphelins sans appui, plus de 20 milles invalides et
plus de 16 milles enfants sans abri, cela fait environ 65 milles enfant à aider[49].
Ensuite, le gouvernement doit
résoudre les problèmes de dédommagements aux victimes de guerre, de
félicitations des héros et des personnes ayant de grand effort dans la guerre,
et de paiement des pensions aux anciens combattants. Ces dépenses sont très importantes
car auparavant, avec la politique de la défense populaire, le taux des
vietnamiens participant au combat est très élevé. Le taux de mobilisation
officielle est aussi très élevé.
En 1990, les
dépenses budgétaires pour le pension, la subvention des personnes en difficulté
et d'autres services sociaux, y compris la part inscris dans le poste
"autres dépenses", sont beaucoup plus élevées que celles à la santé
et l'éducation (WB, 250)
Le gouvernement a bien réalisé les
mesures nécessaires d'assurer la stabilité sociale en période de licencier des
fonctionnaires et des travailleurs dans le secteur public[50].
Les ministères
vietnamiens estiment eux-mêmes en fin 1991, un taux de 20% des fonctionnaires
excédentaires par rapport au besoin réel, et ce chiffre est un peu sous-évalué
(WB,260), donc, en période 1992-1993, on voit une réduction continue des
employés dans le secteur de gestion administrative, notamment dans les
organisations publiques, associations sociales et l'appareil du Parti.
Le taux des dépenses
courantes destinées aux services sociaux augmente de 1,2% des dépenses
courantes en 1985 à 5,6% en 1988 et 11,3% en 1990. il continue d'augmenter
rapidement en période 1991-95 (tableau...). La part des dépenses budgétaires
pour cet objectif sur le PIB augmente également. une partie de cette
augmentation explique le transfert de paiement du salaire en nature à monnaie
(monétisation du salaire), mais son augmentation rapide prouve que le
gouvernement a eu des efforts d'accroître vraiment ses dépenses aux services sociaux,
notamment aux services public, même en période de crise macroéconomique[51].
En conclusion, bien que le
gouvernement vietnamien ait des efforts considérables dans l'augmentation des
dépenses budgétaires servies le domaine social, notamment l'éducation, même en
période de crise économique, le taux des dépenses pour ce domaine demeure
faible. Comme l'expérience du Vietnam et d'autre pays asiatiques montre une
relation significative entre l'augmentation des dépenses budgétaires à la santé
et l'éducation et l'amélioration des indicateurs sociaux (taux de scolarisation
élevé, taux de mortalité faible...)[52],
le gouvernement vietnamien est en cours d'accroître ces dépenses.
3- Les dépenses budgétaires pour l'appareil
administratif et
services économiques
Le secteur
administratif du Viêt-nam se compose les organismes du Parti, de l'Etat, du
gouvernement central et les gouvernements locaux avec 53 provinces et grandes
villes, plus de 500 districts et petites villes et des milliers de communes.
La quantité des
travailleurs dans le secteur public augmente vite en période avant 1989.
Les dépenses
budgétaires pour l'appareil administratif du Vietnam consistent en
Les dépenses
budgétaires à l'appareil administratif trop compliqué avec sa demande
financière de plus en plus élevée sont devenu une maladie chronique du budget
de l'Etat vietnamien avant les réformes 1989[53].
Le mécanisme des dépenses budgétaires portant le caractère gratuite et
subventionniste crée le bureaucratisme et des formalités administratives compliquées
avec plusieurs niveaux de décision, donc il gonfle l'appareil de la gestion
administratif et exige l'augmentation permanente des dépenses budgétaires.
Une autre remarque importante est
que les dépenses l'administration, le service économique et les services
sociaux n'ont constitué qu'une mineure partie des dépenses courantes avant les
grandes réformes 1988-1989. Leur proportion varie entre 10-20% pendant la
période 1976-1987, mais elles ont fortement augmenté à environ 40% pendant la
période 1991-1995. Si avant 1988, la part des dépenses courantes non listées,
qui représente la majeure partie des dépenses courantes, a été essentiellement
constituée par des dépenses militaires et un peu par des subventions aux
entreprises publiques importantes et à la consommation, on s'explique
difficilement les contenus de cette part depuis 1989. Ces dépenses implicites
sont réalisées selon des ordres implicites du Parti et gouvernement centrale
d'après divers objectifs. Spécialement, pour les dépenses militaires et de
sécurité nationale, le Bureau politique du Parti garde le pouvoir absolu de
décision. En 1990, les dépenses militaires occupent encore 40% du total des
dépenses budgétaires du gouvernement central, équivalent à 19% du total des
dépenses budgétaires nationales ou 4,2% du PIB. Il est évident que ces dépenses
non-classifiées et non bien contrôlées ont constitué une cause fondamentale des
pressions d'inflation et en réalité, elles comportent des risques
inflationnistes très élevés parce que d'une part, elles occupent jusqu'aux
dernières années environ 26% du total des dépenses budgétaires, équivalent de
7% du PIB, et d'autre part, leur utilisation a une très faible efficacité
économique.
Dans les dépenses courantes, on
constate que les dépenses pour l'administration occupent une proportion assez
importante par rapport à celles dans les autres pays. Or le personnel de
l'administration du Vietnam n'est pas qualifié, surtout ses connaissance sur
l'économie de marché est très faible, son apport productif est donc mauvais.
Dans ce contexte, l'augmentation de la qualité de l'investissement pour le
personnel et l'amélioration de l'appareil administratif devient extrêmement
important et il apportera l'effet durable pour la croissance économique et la
désinflation, si non, l'accroissement de cette sorte d'investissement continue
de renforcer des tensions d'inflation déjà existantes résultant de moins
d'efficacité de l'appareil administratif.
Si on divise les dépenses courantes
en dépenses pour le salaire (salaire officiel et autres revenus payés par le
budget de l'Etat) et les autres catégories, on trouve facilement à partir du
tableau 2.5 que le salaire occupe une proportion très importante dans le volume
des dépenses courantes. Un taux de salaire plus de 50% du fonds des dépenses
courantes au cours des années 1976-1978 peut être une origine du déclenchement
de l'inflation de cette période, selon le point de vue de l'inflation par le
coût. Ce taux a aussi accru fortement dans la période de l'hyperinflation
1986-88. On constate également que le taux de salaire varie assez
proportionnellement au taux d'inflation depuis les reformes 1989. En fait,
depuis très longtemps, l'Etat vietnamien relâche toujours le contrôle du nombre
des fonctionnaires dans le secteur public, donc le nombre des travailleurs dans
ce secteur devient trop grand, ils n'ont pas d'emploi à faire, mais le budget
de l'Etat doit eux payer toujours salaire. D'autre part, à cause de la
faiblesse de salaire par rapport à la demande, les gens de compétence cherchent
à corrompre les fonds publics pour accroître leur revenu, ce qui renforce les
difficultés dans l'équilibre du budget de l'Etat et par conséquent, renforce
les tensions inflationnistes.
Les réformes de salaire font
augmenter le salaire réel d'environ 100% en 1992, 1993, en outre, il existe une
série de fonds générés par moyens corrompus et commerciaux pour créer le
salaire réel encore plus élevé[54].
Malgré la stagnation du salaire depuis 1994, il crée toujours une pression sur
les dépenses budgétaires dans les années suivantes par son nouveau niveau
élevé.
Tableau 2.5: Le taux du fonds du
salaire dans les dépenses courantes (%)
Année
|
Taux :
|
Année
|
Taux :
|
Année
|
Taux :
|
Année
|
Taux :
|
1976
|
52,3
|
1981
|
30,0
|
1986
|
57,4
|
1991
|
43,0
|
1977
|
56,0
|
1982
|
26,4
|
1987
|
51,6
|
1992
|
44,7
|
1978
|
51,7
|
1983
|
34,4
|
1988
|
56,6
|
1993
|
41,3
|
1979
|
44,3
|
1984
|
35,9
|
1989
|
39,7
|
1994
|
39,2
|
1980
|
47,1
|
1985
|
43,1
|
1990
|
42,8
|
1995
|
37,4
|
Source: Ministère des Finances et Ministère du
Travail du Vietnam.
Depuis 1989, la plupart des
subventions de salaire ont été coupées des dépenses budgétaires, ce qui s'est
expliqué par une chute dramatique du taux de salaire de 56,6% en 1988 à 39,7%
en 1989. Cependant, cette mesure a eu des conséquences néfastes envers la vie
des fonctionnaires, ainsi, dans les années 1990-1992, le gouvernement
vietnamien a du augmenter de nouveau le salaire aux fonctionnaires, et réaliser
la subvention aux fonctionnaires licenciés et aux soldats quittant de l'armée.
Dans les années 1990-1995, le salaire et les autres revenus du secteur public
continuent d'augmenter grâce aux résultats des efforts de réduire rapidement le
nombre des personnes dans ce secteur, bien que le taux du salaire dans le total
des dépenses courantes ait baissé. En bref, les taux de salaire très élevé dans
la période 1976-1980 et 1986-1988 peuvent être une origine essentielle de
l'inflation du Vietnam, ensuite les efforts de la réduction de ce taux dans les
années 1989-1995 ont été une cause important de sa chute rapide.
Veca6, p.51: L'une
des difficultés des dépenses budgétaires du gouvernement vietnamien depuis
1992-93 est la pression de la Banque Mondiale sur l'équilibre entre les
productions étatique et privée. L'accroissement rapide du secteur du commerce,
reposé sur les taux de profit et d'épargne domestique élevés, exige le
gouvernement d'augmenter les dépenses budgétaires afin d'améliorer l'environnement
nécessaire dans lequel ces activités commerciales se développent, tels que
l'éducation, la santé, l'infrastructure et la recherche et le développement.
Ainsi, depuis 1992-1993, il n'y a plus de problème du manque de l'épargne
domestique, mais le problème de la contrainte envers le gouvernement de
chercher des ressources financières pour satisfaire cet équilibre. Si le
gouvernement augmente les taux d'intérêt pour amener l'épargne privée à son
contrôle et donc augmenter les dépenses budgétaires, il doit augmenter les taux
prêteurs envers les entreprises publiques et le coût envers des affaires
politiquement prioritaires, ces conséquences sont inacceptables, enfin, le
gouvernement a choisi la solution d'augmenter fortement l'impôt pour transférer
l'épargne de la population vers le budget, cela entraîne l'accroissement rapide
du taux des recettes fiscales sur le PIB depuis 1992.
En ce qui concerne les normes de
dépenses budgétaires, il manque essentiellement. Pour les normes disponibles,
elles ne sont pas rationnelles et ne varient pas au fur et à mesure de
l'inflation; en réalité, personne ne les respecte et le Ministère des Finances
doit accepter tous preuves de paiement. Selon l'expérience du passé et la
reconnaissance implicite, tous les organismes préparent des plans financiers
plus élevés que leur besoin, ensuite, ils les négocient d'une part ouvertement
avec le Ministère des Finances et d'autre part implicitement avec les gens de
compétence. S'il n'y a pas de négociations implicites, il est évident que ces
organismes rencontreront de difficultés dans l'obtention des ressources
financières. Par contre, après les négociations implicites, les organismes
perdront quelques pourcentages de leurs ressources obtenues, mais avec le
reste, ils sont déjà satisfaits. En tous cas, comme les dépenses courantes
occupent une proportion importante dans le total des dépenses budgétaires et
elle se couvrent largement dans tous les secteurs, les régions, les niveaux et
les organismes administratifs, mais par le manquement des normes uniformes de
dépenses, les organismes publics inventent beaucoup de raisons pour exploiter
épuisement les ressources budgétaires de l'Etat. Ce phénomène a fortement
augmenté les dépenses dans le secteur public, baissé l'efficacité de ces
dépenses et en conséquence, augmenté le déficit budgétaire et les pressions
inflationnistes.
conclusion
générale pour le deuxième chapitre
En l'espace de moins de deux
décennies, de la fin de la guerre avec les Etats Unis et la réunification du pays
en 1976 à la fin de l'embargo américain et la réintégration du pays dans les
institutions financières internationales en 1994, l'économie du Vietnam a connu
une profonde transformation systémique qui l'a fait passée, selon une
terminologie consacrée, d'une économie centralement planifiée à une économie de
marché[55].
En cette période, les dépenses
budgétaires sont fortement influencées par les trois facteurs: les guerres et
les tensions militaires permanentes, la transition[-1] de
l'économie centralement planifiée à l'économie de marché et les besoins
objectifs d'une économie sous-développée, sortie des longues guerres. Les
impacts de ces trois facteurs sont assimilées, en même direction, donc créent
des résultats de résonance forts dans chaque étape du processus du
développement. En la première étape, 1976-80, le Vietnam doit supporter les
pressions très fortes des dépenses budgétaires à la fois, pour les guerres, les
ambitions du développement rapide et les demandes sociales urgentes, par
conséquent, le taux des dépenses budgétaires par rapport au PIB est très élevé.
Les taux les plus élevés se sont produits en 1976 et 1979. En la deuxième
étape, depuis 1980, surtout 1985, ces pressions baissent graduellement en
raison de la chute des tensions militaires, de la passation à l'économie de
marché avec le retour du secteur économique privé et la diminution de
l'activité économique directe de l'Etat, ainsi que la baisse des besoins
sociaux après les guerres. Alors, le taux des dépenses budgétaires a tendance à
baisser. Le niveau le plus bas s'est produit en 1991. En la troisième étape, à
partir de 1992, les tensions militaires sont disparues, alors que l'économie
vietnamien entre dans la phase de l'après-transition, c'est à dire elle devient
une vraie économie de marché, malgré encore rudimentaire. Les demandes
budgétaires pour la défense et la transition diminuent fortement, mais, grâce à
l'augmentation des recettes budgétaires, l'Etat peut augmenter assez vite ses
dépenses pour répondre sa nouvelle tâche dans l'économie de marché: investir à
l'infrastructure et servir aux services sociaux pour soutenir une croissance
économique stable et durable. Cette nouvelle politique des dépenses
budgétaires, en se basant sur les ressources financières non-inflationnistes,
contribue à accroître l'épargne et l'investissement domestiques sans créer
l'effet inflationniste.
[1] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit. p.xxvi
[2] Luoc (1992), op. cit. p.42
[3] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit., p.xxvi.
[4] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit., p.23
[5] World Bank (1996) "World Development Report", p.207
[6] Azam J.P. (1995), op. cit.
[7] Azam J.P. (1995), op. cit. p.20
[8] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, C; Frorde A. et Goldstone
(1995), op. cit., p.41, graphique 3. Selon ces derniers, le taux moyen des pays
en développement à faible revenu est de 1,8%.
[9] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, C
[10] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.40
[11] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.40
[12] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, C.
[13] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, C et Frorde A. et Goldstone
(1995), op. cit., p.41
[14] World Bank (1992), op. cit.
[15] World Bank (1991), op. cit., p. 251
[16] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, C et Frorde A. et Goldstone
(1995), op. cit., p.41
[17] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.42
[18] Feray P. R. (1992) "Le Vietnam", Collection Que sais je ?
PUF, Paris
[19] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.42
[20] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.42
[21] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit., p.31
[22] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit., p.22
[23] Peacock A. T. et Wiseman J. (1961), op. cit., chart 6, p.49.
[24] Azam J.P. (1995), op. cit. p.20
[25] Il y a les différences entre les conceptions du fonds de consommation,
ainsi que le RNP et le PIB dans les systèmes de comptabilités MPS et SNA, voir
note...
[26] Cuong L. V. et autres (1996), op. cit. p.4
[27] Cuong L. V. et autres (1996), op. cit. p.4
[28] Van Arkadie B. (1993), op. cit.
[29] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.43
[30] World Bank (1993), op. cit., chapter VII, B
[31] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.43
[32] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.43
[33] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.43
[34] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.44
[35] World Bank (1992), op. cit. p.250, voir le paragraphe suivant.
[36] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.43
[37] Kokko Ari et Zejan M. (1996), op. cit., p.27
[38] World Bank (1992) "World Development Report - 1992".
[39] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p. 42
[40] Vietnam Statistical Yearbook, 1991, p.71 et 1996, p.160
[41] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p. 44
[42] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p. 44
[43] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p46
[44] World Bank (1992), op. cit., p.250
[45] World Bank (1992), op. cit., p250
[46] Voir les données dans Vietnam Statistical Yearbook, 1990-1996
[47] World Bank (1992), op. cit. p.249
[48] Zee H. Howell (1992), op. cit.
[49] Ministère vietnamien du Travail, de l'Invalide et des Affaires
Sociales, repris dans Vietnam Economic Time, N°79, 1/10/1997.
[50] World Bank (1992), op. cit., p.217
[51] World Bank (1992), op. cit., p.218
[52] World Bank (1992), op. cit., p.251
[53] Hao V.V. (1993) op. cit., p.161
[54] Frorde A. et Goldstone (1995), op. cit., p.48
[55] Le Van Cuong, Tran Hai Hac et Tran Thi Anh Dao (1996), op. cit., p.1
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