La nature est
merveilleuse au Salève. Cette montagne voit venir de nombreux
naturalistes pour l'observation de la faune, la flore et la géologie.
De grands personnages tels que Carl von Linné, Jean-Jacques
Rousseau, Albert de Haller, Charles Bonnet, Horace Bénédict
de Saussure sont passés par là.
Son
versant nord-ouest est abrupt, rocheux, avec des parois très
verticales en forme de tours. Son versant sud-est est une pente
plus douce, couverte de forêts de résineux et de feuillus.
De nombreuses espèces végétales ou animales
vivent dans ces lieux mais les agglomérations urbaines telles
que Ville-la-Grand, Annemasse, Genève et Saint-Julien se
développent et créent une pression sur la nature du
Salève.
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Le
Salève est principalement composé de roches calcaires.
C'est une roche faiblement soluble dans l'eau, légèrement
acidulée par le gaz carbonique et les acides libérés
par les racines des plantes. Les cavités, les grottes se
créent facilement là où il y a des fissures.
Les eaux élargissent ces fissures et s'enfoncent, puis circulent
en profondeur. Elles arrêtent leur descente au moment où
elles rencontrent une couche imperméable. Les eaux souterraines
circulent horizontalement pour revoir le jour. Ainsi une série
de grottes et de cavités se développent horizontalement.
Par ex : le gouffre du Diable, le Trou de la Tine, la grotte de
la Liane.
Les
points d'eaux sont rares sur le haut des pentes et sur la crête.
En revanche, les villages et fermes du bas de la montagne ont des
fontaines. Les restaurants ouverts toute l'année offrent
des boissons aux touristes.
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Aujourd'hui
on peut rencontrer de nombreux animaux comme par exemple, des petits
mammifères (lièvres, musaraignes, hérissons,
écureuils…) et des plus gros (chamois, bouquetins des
Alpes, lièvres variables, marmottes, renards…).
On trouve quelques tritons, crapauds, grenouilles vertes et grenouilles
rousses dans les régions humides (sources au pied du Salève,
étang de Crevin, mares des Crêts et mares des Rochers
de Faverges…). On peut encore rencontrer des lézards,
des couleuvres et des vipères aspic.
Avec sa face escarpée, ses gorges et éboulis, le Salève
est un lieu propice pour les oiseaux de falaises. Ainsi le milan
noir, le faucon pèlerin, le grand corbeau nichent dans les
rochers. D'autres petits oiseaux se cachent dans les broussailles,
au sommet de la montagne. Le promeneur peut observer des alouettes,
des cailles, des pies-grièches, des fauvettes…etc.
Avec les migrations les observations sont diverses car de nombreux
oiseaux ne sont que de passage.
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La végétation
est très diverse sur le Salève. C'est une montagne
qui ne reçoit pas beaucoup de précipitations. Ce climat
ainsi que l'occupation des terres par l'homme laissent des traces
sur la couverture végétale.
La face nord de la montagne, le plateau et les vallées sont
recouverts de forêts de pins et de sapins. Au sommet, ce sont
surtout des régions déboisées, des pâturages
avec quelques formations buissonnantes et hérbacées.
Au bord de l'eau on trouve des saules. Au pied du Salève,
on peut découvrir de nombreuses espèces buissonnantes.
Sur les crêtes en avril et mai il y a des crocus et des gentianes
printanières. D'avril à juin on peut découvrir
sur les pentes des anthilis, potentilles, hélianthèmes,
lys, œillet, muguets, saponnaires…etc. Entre août
et septembre il y a des cyclamens dans les taillis, à mi-hauteur.
La cueillette des fleurs doit se faire avec modération. Il
ne faut surtout pas arracher la plante avec ses racines sinon elle
ne repousse pas. |
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La nature du
Salève se transforme très rapidement sous l'effet
de trois facteurs : climatique, morphologique, humain. Par la responsabilité
de l'homme (chasse, collectionneurs de spécimens, créations
de carrières…)le Salève est devenu au fil du
temps un objet de consommation, un lieu touristique et la nature
étouffe.
Les carrières
portent gravement préjudice à la nature car elles
rongent le Salève à sa base. Elles sont surtout présentes
entre Etrembières et le Coin. Attention danger pour les promeneurs
(itin. 9, 16, 25 b). Depuis l'an 2000, la plupart des exploitations
se sont stoppées. Maintenant il faut penser à réparer,
panser la terre meurtrie. Il est probable que le meillleur remède
sera imaginé par la nature. |
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