Thứ Hai, 2 tháng 5, 2011

Théories économiques (part 8)

Entreprises
Théorie de l'agence
Cette théorie générale qui s'appuie sur la relation principal-agent s'applique également à l'analyse de l'entreprise. Elle décrit les relations entre les actionnaires (principal) et le manager (agent) dans un contexte d'asymétrie d'information. Ces agents ont des intérêts contradictoires. Les actionnaires cherchent avant tout à maximiser la valeur de la firme tandis que le manager cherche à maximiser son revenu et donc la taille de l'entreprise. La théorie de l'agence permet d'expliquer les stratégies des firmes selon que le principal ou l'agent contrôle l'entreprise. (Grossman, Hart, Holström)

Théorie des coûts de transaction
Selon cette théorie, l'information est imparfaite et coûteuse. L'entreprise et le marché sont des modes alternatifs de fourniture de biens et de facteurs. L'entreprise existe car il existe un coût (le coût de transaction) à recourir au marché. L'entreprise permet une économie un contrat unit plusieurs personnes pour effectuer des tâches sans recourir au marché et donc au prix. Inversement, les coûts organisationnels limitent la capacité des firmes à se substituer au marché. D'autres facteurs sont à l'origine des coûts de transaction. Ils sont, d'une part, humains (opportunisme dans les transactions, nature de l'information, rationalité limitée) et, d'autre part, liés à l'environnement de l'entreprise (incertitude, spécificité des actifs, fréquence des transactions). Cette théorie permet donc d'expliquer l'intégration verticale de l'entreprise tout en montrant sa limite liée à des coûts et des distorsions spécifiques. (Coase, Williamson)
Théorie de l'entrepreneur
Selon Schumpeter, l'entrepreneur joue un rôle central dans le système capitaliste. II est animé par des motivations individuelles de réussite. Le profit rémunère la capacité d'innovation de l'entreprise, c'est-à-dire sa manière d'effectuer des combinaisons économiques. Les innovations peuvent être liées au processus de production ou à la découverte de produits nouveaux. L'entrepreneur est toutefois menacé par la bureaucratie de la grande entreprise. Celle-ci, en éliminant l'entrepreneur, éteint toute source d'innovation et de croissance. Et le capitalisme est condamné à disparaître. (Schumpeter)
Théorie des entreprises publiques (et réglementation)
L'intervention de l'État se justifie pour corriger les défaillances du marché (absence de rivalité et absence d'exclusion du consommateur, existence de rendements croissants, présence d'externalités). Les entreprises publiques cherchent à concilier l'objectif public avec celui de profit. Elles sont critiquées pour leur manque d'efficacité (théorie de la capture, théorie de la bureaucratie, théorie des droits de propriété). Pour un contrôle plus efficace de ces entreprises, deux voies sont possibles: la première consiste à ouvrir le capital, la seconde à les réglementer (en appliquant, par exemple, une tarification à la Ramsey-Boiteux). (Boiteux, Ramsey, Stigler)
Théorie de l'équilibre général
Dans ce cadre théorique, l'entreprise agit dans un univers de concurrence pure et parfaite. L'entreprise décrite est dite " représentative". Elle est réduite à son expression technique (fonction de production). La fonction de production qui résume l'entreprise a la forme suivante Y = f (K, L) où Y est la quantité produite et K et L les facteurs de production (respectivement le capital et le travail). La productivité marginale des facteurs de production est décroissante. La firme est une boîte noire qui maximise son profit sous une contrainte de coût. Elle est preneuse de prix (price taker).
Théorie de l'efficacité-X
Cette théorie a pour point de départ un grand nombre d'observations ayant mis en évidence que des firmes aux caractéristiques techniques identiques pouvaient avoir des différences de coût de production très importantes. Ce résultat apparaît en parfaite contradiction avec la théorie néoclassique. Pour cette dernière, l'objectif unique de toutes les firmes est de maximiser leur profit ce qui implique en particulier la minimisation des coûts. Pour expliquer cette contradiction, il convient d'analyser non la firme mais les individus qui la composent et dont la rationalité est limitée au sens de Simon. Le comportement de la firme devient le résultat des actions des différents agents qui la composent. Le X de la théorie est synonyme de non allocatif. (Leibenstein)

Théorie de la firme évolutionniste
Les entreprises sont très diverses et ont des compétences spécifiques. Trois critères permettent d'analyser les firmes : distinguer les firmes les unes des autres en fonction de leur activité ; expliquer le portefeuille d'activités de chaque firme ; expliquer les logiques d'évolution des firmes. La firme évolue au cours du temps grâce à l'apprentissage. L'information n'est plus exogène car la firme est capable d'en produire. L'évolution de l'entreprise n'est pas aléatoire mais déterminée en fonction des compétences accumulées. Le marché n'est que l'un des processus de sélection des firmes. (Alchian, Demsetz, Nelson et Winter)
Théorie des firmes A et J
L'analyse se concentre sur la structure même de l'entreprise et sur sa performance sans reconsidérer la question de son existence. II existe deux types de firmes la firme A et la firme J. Chacune réagit selon les conditions du marché et les opportunités technologiques et possède sa structure d'échange de l'information. La firme de type A (pour américain) possède une structure rigide. Ses règles et ses fonctions sont préétablies de façon précise. La firme de type J (pour japonais) au contraire possède une organisation du travail souple et sans fonction figée. Chacune possède ses domaines et conditions d'efficacité. La firme J serait plus efficiente que la firme A, par exemple, en univers incertain. (Aoki)
Théorie managériale
Selon cette théorie, la grande entreprise conduit à l'apparition d'une technostructure (managers, cadres supérieurs, ingénieurs) distincte des propriétaires. Les objectifs de la technostructure (dépenses de prestige et maximisation de la part de marché) peuvent être contradictoires avec ceux des propriétaires actionnaires. Les managers peuvent être toutefois contraints d'infléchir leur position dans un sens plus favorable aux actionnaires. On parle alors de gouvernement d'entreprise. La contrepartie en est une gestion de l'entreprise au jour le jour en fonction de l'évolution de la conjoncture et non de choix stratégiques de long terme. (Berle, Means, Galbraith)

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