Monnaie et finance
Courbe de Laffer
L'objectif de cette courbe est de montrer l'existence d'un plafond de recettes fiscales. L'évolution des recettes fiscales est fonction du taux marginal d'imposition. L'augmentation du taux marginal d'imposition engendre, dans un premier temps, des recettes fiscales supplémentaires. Passé un point t* (point où les recettes fiscales sont maximales), l'augmentation du taux d'imposition entraîne une baisse des recettes fiscales jusqu'au point où le taux d'imposition est égal à 100%. La baisse du rendement de l'impôt s'explique, d'après les auteurs du modèle à l'origine de la courbe par la modification des comportements des agents : - d'une part, la hausse des taux d'imposition entraîne des effets désincitatifs sur le travail et l'épargne ce qui entraîne une baisse du volume de production. Cette baisse du volume de production a pour effet de diminuer la base d'imposition.
A partir d'un certain taux, la hausse de ce dernier ne compense plus le rétrécissement de la base d'imposition ; - d'autre part, la hausse du taux d'imposition suscite des comportements d'évasion et de fraude fiscales à l'origine de perte de rentrées fiscales pour l'Etat. Lorsque le contribuable joue sur les lacunes ou ambiguïtés de la loi pour empêcher la réalisation de l'imposition il pratique l'évasion fiscale. Il y a fraude lorsque l'action du contribuable implique une violation de la loi fiscale. Alors que la fraude fiscale est fonction de la manière dont l'impôt est évalué et collecté ainsi que de l'étendue du contrôle fiscal, l'évasion fiscale elle dépend de la manière dont la législation fiscale réussit à définir les bases imposables. La vérification empirique de la courbe de Laffer a débouché sur des résultats controversés. Certaines études recourent aux expériences naturelles. Une autre méthode consiste à régresser la part du revenu imposable sur une liste de variables explicatives incluant les modifications des taux d'imposition, l'effet du cycle économique ainsi que d'autres variables. (Canto, Joines et Laffer)
A partir d'un certain taux, la hausse de ce dernier ne compense plus le rétrécissement de la base d'imposition ; - d'autre part, la hausse du taux d'imposition suscite des comportements d'évasion et de fraude fiscales à l'origine de perte de rentrées fiscales pour l'Etat. Lorsque le contribuable joue sur les lacunes ou ambiguïtés de la loi pour empêcher la réalisation de l'imposition il pratique l'évasion fiscale. Il y a fraude lorsque l'action du contribuable implique une violation de la loi fiscale. Alors que la fraude fiscale est fonction de la manière dont l'impôt est évalué et collecté ainsi que de l'étendue du contrôle fiscal, l'évasion fiscale elle dépend de la manière dont la législation fiscale réussit à définir les bases imposables. La vérification empirique de la courbe de Laffer a débouché sur des résultats controversés. Certaines études recourent aux expériences naturelles. Une autre méthode consiste à régresser la part du revenu imposable sur une liste de variables explicatives incluant les modifications des taux d'imposition, l'effet du cycle économique ainsi que d'autres variables. (Canto, Joines et Laffer)
Théorème de séparation
Les décisions d'un investisseur en matière de choix de portefeuille résultent d'un arbitrage entre la prise de risque et le taux de rendement anticipé. Quel que soit le niveau de risque, le taux de rendement espéré le plus élevé possible est obtenu en combinant le portefeuille d'actions ordinaires avec un emprunt ou un prêt. L'investisseur raisonne en deux étapes : il choisit, d'abord, le " meilleur " portefeuille d'actions ordinaires, puis, il combine ce portefeuille avec un emprunt ou un prêt de façon à obtenir le niveau de risque qu'il désire supporter. Chaque investisseur ne doit donc placer son argent que dans deux actifs : un portefeuille risqué d'actions ordinaires et un prêt ou un emprunt. (Markowitz, Miller)
Théorèmes de Modigliani-Miller
Il en existe deux : le premier théorème pose que ni le volume, ni la structure de la dette n'affectent la valeur de la firme à la condition que les marchés financiers fonctionnent parfaitement (absence d'impôts, de coûts de transaction, de coûts de faillite, de contrainte réglementaire et taux d'intérêt identiques). Le second pose que sur un marché financier parfait, la politique de dividende de la firme est sans influence sur sa valeur. Une augmentation des dividendes, par exemple, augmentera certainement les revenus des actionnaires mais elle sera neutralisée par une baisse correspondante de la valeur de l'action. Les deux théorèmes ont plusieurs implications : les décisions d'investissement peuvent être séparées de la décision financière correspondante ; le critère rationnel d'une décision est la maximisation de la valeur de marché de la firme ; le concept de coût du capital se réfère au coût total et peut être mesurée comme le taux de rendement anticipé sur le capital investi dans les actions d'une firme appartenant à la même classe de risque. (Modigliani, Miller)
Théorie de sélection de portefeuille
Elle a pour objectif d'analyser les décisions des agents détenant des actifs réels et financiers et contractant simultanément des emprunts. (Markowitz, Miller)
Théorie (d'équilibre) des parités de pouvoir d'achat
Il existe quatre versions de la théorie de la PPA selon le degré d'exigence des conditions à remplir : 1°/ la loi du prix unique qui relie les taux de change aux prix de biens homogènes dans les différents pays ; 2°/ la PPA absolue qui lie les taux de change à l'ensemble des prix ; 3°/ la PPA relative qui relie les variations des taux de change aux variations des taux d'inflation ; 4°/ la PPA ex ante pour laquelle la variation anticipée du taux de change compense le différentiel anticipé de l'inflation. (Ricardo, Cassel)
Théorie des zones monétaires optimales
Elle cherche à déterminer les critères économiques afin de délimiter la zone géographique optimale de l'espace monétaire constitue autour d'une monnaie unique ou d'un système de parités fixes entre des devises différentes. Ainsi, Mundell avance le critère de mobilité du travail, Mac Kinnon celui de l'ouverture d'une économie, Kenen celui de la diversification des structures industrielles, Haberler et Fleming, celui de l'inflation. (Mundell, Mac Kinnon, Kenen, Haberler, Fleming)
Théorie du cycle de vie
Elle cherche à expliquer l'évolution du revenu, de la consommation et de l'épargne d'un individu au cours de sa vie. Ils supposent que les ménages cherchent à maximiser l'utilité de leur consommation future. Les individus épargnent seulement pour eux-mêmes. Pour maximiser son utilité, l'individu répartit sa consommation au cours du temps et accumule une richesse qu'il consommera au cours de sa retraite. Cette théorie permet d'expliquer notamment que le taux d'épargne global est constant au cours du temps, que les gains en capital affectent la consommation de manière très limitée, que l'épargne globale est déterminée de manière endogène par des facteurs aussi bien économiques que démographiques (structure par âge de la population et l'espérance de vie) et enfin que, dans la comparaison empirique des systèmes de retraites, l'introduction d'un système par répartition entraînerait une chute du taux d'épargne. (Modigliani, Brumberg)
Théorie du taux de change d'équilibre
Selon Williamson, le taux de change d'équilibre, qu'il nomme taux de change d'équilibre fondamental (Fundamental Equilibrium Exchange Rate ou FEER), est le taux de change effectif réel qui assure simultanément l'équilibre macroéconomique interne et externe d'une économie. L'équilibre macroéconomique interne est atteint lorsque l'économie est placée sur son sentier de croissance potentielle non inflationniste. L'équilibre macroéconomique externe, pour sa part, se définit comme le niveau "soutenable" du solde de la balance courante. Ce dernier dépend, d'une part, du niveau structurel de l'équilibre épargne - investissement structurel. Ainsi un déséquilibre entre épargne et investissement est autorisé tant que le stock d'actifs ou de passifs extérieurs est stable en part du PIB et permet de garantir la solvabilité de l'économie. D'autre part, il dépend de l'écart entre croissance économique et taux d'intérêt réel, qui conditionne la dynamique de la dette extérieure. (Williamson)
Théorie monétaire
Elle a pour objectif d'analyser les relations causales entre le volume de la monnaie en circulation et certaines variables économiques. Elle explicite le mécanisme de transmission ou comment la monnaie impulse ses effets sur les variables dites " réelles " (emploi, niveau d'activité) et/ou sur les prix. (Hicks, Patinkin, Tobin)
Théorie monétaire du surinvestissement
Formulée par F. von Hayek, elle s'appuie sur les travaux de Wicksell et Böhm-Bawerk. Selon ce dernier, l'investissement doit être conçu comme un détour de production, plus ou moins long selon le coût d'opportunité des agents à consommer, dont le taux d'épargne est le révélateur. En situation d'équilibre, la structure temporelle de production choisie par les entrepreneurs correspond au désir d'épargne des consommateurs. L'équilibre peut être rompu si de la monnaie sous forme de crédits, est injectée dans l'économie. Cette injection provoque un bouleversement de la structure des prix, en particulier, une baisse des taux d'intérêt du marché sous le taux naturel, selon la théorie wickesellienne. Cette baisse entraîne à son tour une hausse de l'investissement, au-dessus de son niveau d'équilibre, lequel est déterminé par l'épargne. ce surinvestissement au sens où les biens d'équipement sont devenus excessifs par rapport à la demande de biens et services est financé par ce que Hayek appelle l'épargne forcée. La cause fondamentale du retournement conjoncturel est le tarissement de cette source artificielle d'épargne. l'économique doit alors traverser une période de chômage et de réajustements pour que puissent se rétablir les équilibres rompus par une politique monétaire " laxiste ". (Böhm-Bawerk, Hayek, Wicksell)
Théorie monétariste
Friedman, prix Nobel 1976 et père de cette théorie cherche à prolonger la théorie quantitative de la monnaie et à réfuter la théorie keynésienne. Ainsi, il soutient qu'à court terme, une augmentation de la masse monétaire se répercute sur le niveau général des prix mais également sur le volume de production car il n'y a pas plein emploi des facteurs de production. En revanche, à long terme, la théorie quantitative est à nouveau vérifiée. Les fluctuations cycliques seraient sinon provoquées, du moins aggravées par les politiques monétaires erratiques. C'est pourquoi il propose une règle monétaire, à savoir que la masse monétaire doit varier à un taux constant, égal au taux de croissance à long terme de la production nationale. (Friedman)
Théorie quantitative de la monnaie
Selon cette dernière, toute augmentation de la quantité de monnaie (M) entraîne une augmentation des prix (P) car la vitesse de la monnaie (V) est constante (la demande de monnaie ne varie pas) et le volume des transactions (T) est à son maximum en raison du plein emploi des facteurs de production. L'équation de cette théorie s'écrit : MV = PT. L'inflation est ainsi un phénomène strictement monétaire. (Bodin, Fisher)
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